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28 mai 2007

Philo-Sophia - Fiches d’interventions


LE CERCLE
PHILO-SOPHIA


Place Sophie Laffitte - Salle BERENY

le vendredi, entre 12h15 et 13h45


4c365f2a615cfed043930d41bb309691.jpgPrésident Fondateur :
Vincent-Paul TOCCOLI
Bureau : - direction :
Jean-François MATTEI
- programmation : Eve DEPARDIEU
- intervenants :
Bruno Giuliani, Roland POUPIN, Elie-Léo GUEZ, Pierre GOUIRAND, Vincent-Paul TOCCOLI, Eve DEPARDIEU.
CONTACT : evedepardieu@aol.com
04.93.13.01.45


 

Fiches d’interventions

(Synthèse de Eve Depardieu)


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Vincent-Paul TOCCOLI :
Prêtre, Expert en Bouddhisme, Psychanalyste, Coach, Consultant.


Thèmes des interventions  (octobre 2004 – février 2007) :

- 26/11/04 : Positif/Négatif // Bien/Mal (1).
- 7/01/05 : De l'interprétation de l'existence et de ses conditionnements.
- 4/03/05 : Positif/Négatif // Bien/Mal (2).
- 8/04/05 : Plaisir, Bonheur, Joie (1) 
- 15/04/05 :    "            "             "  (2)
- 29/04/05 :    "            "             "  (3).
- 20/05/05 : Amour/ Compassion/ Charité.
- 3/06/05 : Le rapport au temps.
- 7/10/05 : Pourquoi Philosophie et Spiritualité ?
- 21/10/05 : La tentation humaniste : sur quoi fonder la dignité de l'homme ?
- 16/12/05 : La tentation dionysiaque : Humain, inhumain, déshumanisé, les dérives de l'homme crée.
- 6/01/06 : La tentation prométhéenne : le sacre de l'individu et la désacralisation de Dieu.
- 3/02/06 : La tentation idéologique : vision de l'homme, du monde, de Dieu.
- 24/03/06 : La tentation esthétique : les miroirs de la virtualité ou la médiamorphose.
- 7/04/06 : La schizophrénie originaire (improvisation en remplacement de J-M Dagrève).
- 2/06/06 : La tentation du leurre : les langages de la séduction.
- 9/06/06 : Une nouvelle anthropologie : la médiamorphose.
- 8/12/06 : De l'insolence : nécessité de la question permanente.
- 12/01/07 : De l'exigence : nécessité de la transgression permanente.
- 9/02/07 : De la frugalité : la nécessité de l'indifférence pratique.


→ Sur le chemin du salut par le questionnement :

Un aperçu des questions posées au fil des rencontres,
- A quoi tient la vie, ma vie ?
- Qui détient le sens et les clefs du sens, des codifications ?
- Quels sont les critères d'analyse et de fonctionnalité ?
- Si le fait d'être conscient engage ma responsabilité : je suis responsable devant qui, et de qui, de quoi et pourquoi ?
- Puis-je avoir la joie, si je dois répondre de mes actes et engagements, de mes paroles, de mes ratés, de ma passivité, de mes sacrifices ?
- Une spiritualité sans dieu, sans transcendance, est-elle possible, au risque d'engendrer l'homme-dieu, maître du monde, avide de toute puissance ?
- Puis-je devenir "acteur" de ma propre histoire, et comment, sachant que l'homme se transforme par la chose même qu'il invente, et qu'en transformant la matière il s'éloigne d'elle vers un monde de plus en plus virtuel ?
- Dans le magma actuel d'informations et d'émotions, qu'est-ce qui fait sens ?
- Faut-il envisager un horizon diététique : une économie de la frugalité, de régimes tous azimuts ?
- Avec quels outils puis-je fabriquer du sens : ai-je le choix entre plusieurs scénarii, y a-t-il plusieurs issues ?
- Si la structuration de mon mental est "mon affaire", où trouver des systèmes opérationnels qui marchent, qui dépassent la schizophrénie originaire bien/mal, Positif/négatif, qui transforment et repoussent les limites, qui guérissent et donnent l'énergie d'inventer et de réinventer de nouveaux systèmes à chaque instant ?


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Roland POUPIN
Pasteur (Eglise Réformée), Docteur en Philosophie et Théologie


Thèmes des interventions, (d'octobre 2004 à février 2007) :


Trajectoire d’une civilisation à visée universaliste : du tournant judéo-chrétien à la laïcité

 Du divorce judéo-chrétien au dualisme médiéval :

I. Du divorce judéo-chrétien à la gestion universaliste du monde
- 15/10/04 :  1)  Autour du drame de 70
- 22/10/04 :  2)  Entre 313 et la réforme grégorienne
II. Face au chaos
- 5/11/04 :  3)  La contestation du pouvoir comme lieu de l’universel
- 12/11/04  4)  La contestation dualiste du mal – la signification de la crise cathare

De la rencontre du « naturalisme » arabe à la laïcité deux fondements de la laïcité :
III. La nature – le tournant arabo-aristotélicien et thomiste
- 11/02/05  5)  L’émergence d’un nouveau concept de la création (monde arabe musulman et juif)
- 25/02/05 : 6)  L’intégration latine (averroïste latine et thomiste) de la nature commune
IV. La Loi – la Réforme et l’histoire du calvinisme
- 18/03/05 :  7)  Luther et le déplacement ecclésiologique
- 1/04/05 : 8)  Le calvinisme et le refondement scripturaire

Développements, perspectives et dérapages :
V. Loi naturelle, liberté et laïcité
- 06/05/05 : 9)  Les développements puritains et les Révolutions
VI. De l’esclavage industriel au biologisme. D’espérance en perspectives d’écroulement
- 13/05/05 : 10)  Naturalisme et classifications. Les philosophies post-galiléennes.
              Vers un repérage d’interstices de la transcendance ? 


L’exil et la nostalgie : entre la pourriture de l’avenir et le mensonge de la mémoire

- 4/11/05 : Une thématique de l'exil : le sentiment de l'exil et son expression métaphysique.
- 27/01/06 : Le terreau du lendemain : l'espoir de nouveaux jours et la poursuite d'un mieux.
- 10/02/06 : Les déplacements de la nostalgie : notre passé historique et le sein maternel.
- 5/05/06 : Des mythes de l'exil à l'entrée dans le présent : du châtiment à l'épreuve, de la mission au quotidien.


La république survivra-t-elle aux colonies ?

- 10/11/06 : La république survivra-t-elle aux colonies ? I – 1492-1685
- 30/03/07 : La république survivra-t-elle aux colonies ? II – 1794-1802
- 13/04/07 : La république survivra-t-elle aux colonies ? III – 1848-1931
- 25/05/07 : La république survivra-t-elle aux colonies ? IV – 1945-2007


→ Histoire de la quête d'un sens commun de l'universel :

Dans une grande fresque transhistorique nous apparaît le récit de la constitution de l'idéologie universaliste, qu'incarnera l'idéal républicain avec la déclaration universelle des droits de l'homme, visant un certain expansionnisme.
Avons-nous vocation à l'universel alors que nous nous heurtons au problème immense de l'incarnation des idées dans la matière, de la spiritualité dans des corps, de la divinité dans l'humain ?
Mais qui va déterminer l'universel, le légitimer, le justifier alors que nous n'avons que des universaux liés à des lieux, à des époques et des cultures différentes ?
Avons-nous vraiment la mission universaliste de sauver le monde, face au chaos, et par-là, de nous sauver nous-mêmes ?
Comment faire si nous sommes coresponsables de ce qui arrive et nous arrive, jusqu'à même parfois en arriver à regretter d'être nés ?
Si le monde est trans-temporel et l'espace infini, comment comprendre le phénomène de la création avec une unité de lieu et de temps ? L'histoire de la création est nostalgique : histoire de la perte d'un idéal d'unification, d'un éloignement irréductible des racines, d'un commencement sans cesse modifié, divisé par des informations multiples, et cela de manière irréversible ?
Sommes-nous dans une quête infinie et éperdue d'un universel qui sans cesse s'estompe… ?


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Avraham VANWETTER
Sociologue, Historien, Sciences politiques, Cofondateur du Centre de Recherche sur les Sciences du Judaïsme


Thèmes des interventions, (novembre - décembre 2004) :

- 19/11/04 : 1 – Hegel et l'éthique de la guerre. 2 – Imaginer la paix, ce n'est ni "la rêver ou l'halluciner, mais la concevoir, la vouloir, l'espérer" Paul Ricoeur.
- 17/12/04 : Dieu et l'univers : Dieu infiniment bon peut-il vouloir le mal ?


→ Invitation au procès de la guerre sous toutes ses formes :

En commençant par se méfier des idéologies de la libération qui contiennent en elles des germes de guerre : la guerre advient quand le procès s'arrête et échoue, c'est-à-dire quand le discernement et la faculté de juger n'ont plus le dessus ! La guerre trouve ses justifications dans toutes les formes de confusion, quand le trouble s'installe, ainsi, aujourd'hui, dans la confusion des forces civiles et des forces armées qui s'affrontent dans des combats internes incessants, ou qui s'allient pour mener des luttes sans merci ...

Le problème du mal : (pas de notes disponibles sur cette conférence….)


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Jean-Marc DAGREVE
Docteur en Philosophie, Professeur.


Thèmes des interventions, (février – juin 2005) :

- 18/02/05 : Matrix : une interprétation contemporaine de "l'allégorie de la caverne" ?
- 22/04/05 : La notion de "philia" (amour) chez les Grecs et dans le christianisme.
- 10/06/05 : Les miracles auraient-ils leurs lois ?
 

→ Sur la piste des aventures de l'homme-dieu :

L'homme est le champion de l'invention de machines à fabriquer de grands rêves collectifs, en réalisant des syncrétismes globalisants (en faisant converger les aspects bibliques, théologiques, philosophiques, scientifiques,).
Il se réfugie dans un monde d'apparences, dans le confort des illusions…
Dans toutes matières il y a du "miracle" : des ressources de vie incommensurables, et l'homme qui les découvre et les exploite fait l'expérience de Dieu, mais en n'étant pas Dieu !
La "philia" est de l'ordre de l'incommensurable : cette capacité humaine à éprouver un amour désintéressé, de l'admiration, de l'émotion, du respect pour autrui, qui peut aller jusqu'au don de soi, l'oubli de soi, le sacrifice de l'éros, du sensuel et de toute intentionnalité matérielle !
Il y a également cette volonté de connaître à tout prix le Bien et la Vérité, avec la croyance, la conviction profonde qu'ils existent quelque part ! Même si c'est dérangeant, dangereux et qu'il faut le payer cher…
L'homme a cette incroyable capacité à s'émerveiller et à aimer croire encore et toujours au miracle !

 
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Baptiste RAPPIN
En doctorat de Philosophie


Thèmes des interventions, (décembre 2004-mai 2005) :

-  3 décembre 2004 : Pourquoi travailler ?
- 10 décembre 2004 : Nietzsche : pour une interprétation symbolique des trois métamorphoses
- 21 janvier 2005 : Le sens de la guerre (1)
-  4 février 2005 : Le sens de la guerre (2)
- 27 mai 2005 : Monde moderne et Spiritualité
 

→ Comment être un univers à soi tout seul, sans peur et sans reproche, bravant la mort et libéré de toutes craintes ?
 
En travaillant… ! En faisant de ses passions son métier, car le travail transforme à force de luttes et de résistances internes et externes (contre soi-même et contre l'adversité).
Le combat est la trame de nos vies : il permet le développement de facultés de résistance, de conquête et d'expansion. Mais aujourd'hui il y a la liquidation des grands idéaux et la destruction des instances symboliques, d'où l'errance et l'isolement des sujets livrés à eux-mêmes, sans but final, sans futur constituant, sans morale édifiante, sans rites initiatiques ou expériences d'approche de la mort qui donnaient autrefois à chaque acte sa valeur et son importance, à chaque fois comme si c'était le dernier !
Quels sont alors les chemins libérateurs qui conduisent à la métamorphose en humain (cf. Nietzsche : chameau → lion → enfant), et qui ne soient pas encore et toujours des chemins de croix ?


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Jean GUILLON
Docteur en Lettres et en Droit


Thèmes des interventions, (novembre 2005) :

- 18 novembre 2005 : La conscience morale, instance d'humanisation (1)
- 25 novembre 2005 : La conscience morale, instance d'humanisation (2)


→ Émergence d'une force nouvelle : la conscience individuelle constitutive de notre liberté de penser.

L'édification de notre liberté de conscience est un long parcours, mais qui rend l'être humain capable de savoir comment s'y prendre pour poser correctement un problème et proposer des solutions pour agir, y compris pour agir sur soi-même, dans le domaine moral : l'être humain développe une force intérieure, une conscience morale de plus en plus fine, capable de prendre des décisions de plus en plus justes, cohérentes et adéquates : comment est-ce possible ? Il a fallu longtemps à l'Eglise pour admettre l'autonomie de la conscience individuelle, la liberté d'une faculté de discernement capable de délibérer avant de prendre une décision et d'agir. La conscience se révèle formidablement efficace comme instance à la fois délibérante (qui opère des analyses et des synthèses), normative (légiférante), responsabilisante (capable d'assumer les conséquences des décisions et des actions, en développant une force de résistance jusqu'à la désobéissance ou le refus d'agir), enfin capable d'évaluer ses limites et de reconnaître ses erreurs, de les corriger et d'examiner la cohérence des objections qui lui sont faites. Elle permet une profondeur de champ de vision inédite, qui prend en compte les évolutions, les changements, les passages possibles d'un état à un autre !
 

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Pierre GOUIRAND
Docteur en Philosophie et Docteur d'Etat és-Lettres


Thèmes des interventions : (mars 2006 – février 2007)

- 10 mars 2006 : Aristippe de Cyrène, une morale du plaisir et de la liberté
- 17 mars 2006 : De Tocqueville, une certaine vision de le démocratie
- 1er décembre 2006 : Philoxénologie : la théorie de l'accueil
- 2 février 2007 : Xénopraxie : la pratique de l'accueil
 

→ Sur les pas d'Aristippe de Cyrène et de Tocqueville, à la recherche de tout un art de vivre.
 
Voici l'idéal de celui qui sait "rester étranger partout", isolé dans sa singularité et pourtant partie prenante de la société qui l'entoure : idéal d'un homme magnifié par le plaisir qu'il prend à vivre, un plaisir qu'il sait cependant mesurer et contrôler grâce à l'éthique qu'il se forge : cette éthique lui permet de savoir ce qui est bon pour lui, et rien que pour lui, pour la santé et l'équilibre de son corps dont il est vital de prendre le plus grand soin; et il faut vraiment beaucoup de discernement pour savoir prendre plaisir à vivre en toute quiétude parmi les autres, avec un maximum de sécurité et de sérénité.
Cet idéal d'équilibre entre ce qui est propre à chacun (ressenti en soi comme plaisir ou douleur) et tout ce qui est extérieur à soi, est difficile à réaliser, tout autant que l'idéal démocratique…
En effet, cet idéal politique d'une indépendance garantie à chaque individu crée un phénomène d'individualisation progressive où les intérêts égoïstes s'accroissent et finissent par se heurter au poids de la majorité en place (établie par le système) ressenti par les minorités, et à fortiori par chaque individu, comme de plus en plus tyrannique et écrasant.
Comment, dans ses conditions, devenir un citoyen démocrate et non tyrannique ?
Peut-être en exploitant davantage la sociabilité en germe en tout homme, en créant des liens entre les individus à l'aide de médiations : en développant la fibre associative, le sens civique, une conscience politique sensible à l'intérêt général et en affinant le sens de l'accueil : certains de nos ancêtres avaient poussé les techniques d'accueil très loin (en offrant le meilleur de ce qu'ils possédaient à l'étranger, assurant son repos et son bien-être avant même d'entamer la conversation !). Tout individu peut recevoir une formation aux techniques de l'accueil, c'est plus que nécessaire aujourd'hui pour réapprendre à savoir recevoir le voyageur, l'étranger, le sans toit, avec tous les honneurs et le respect dus à sa simple appartenance à l'humanité.

 
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Bruno GIULIANI
Professeur agrégé de Philosophie, Maître és-Sciences
 

Thèmes des interventions : (octobre 2006 – janvier 2007)
 
- 20 octobre 2006 : L'éthique ou la philosophie du bonheur, des origines à nos jours
- 19 janvier 2007 : Spinoza, précurseur de la révolution scientifico-éthico-politique à venir
 

→ Sur les pas de Spinoza, cheminons vers une éthique, comme science du bonheur.
 
La question primordiale à se poser est : quel est mon vrai désir, qu'est-ce que je veux, au juste, au plus profond de moi ? Il faut donc apprendre à repérer en soi les forces les plus mobilisatrices, créatrices et sources d'une joie infinie : en travaillant son "éthos", ses façons d'être, de se comporter, en faisant obstacle au "pathos", à la tendance à la passivité, à la soumission et au découragement : apprendre à réfléchir sur soi en relation avec les autres et le monde, être toujours en quête d'une éthique de vie.
 

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Robert MATHIS
Psychiatre, Spécialiste de Philosophie des Sciences  (Epistémologie et Phénoménologie)


Thème d'intervention : (février 2007)

- 16 février 2007 : Teilhard de Chardin : hominisation et/ou mondialisation ?
 

→ Avec Teilhard de Chardin nous arrivons au point de jonction de la théologie, de la philosophie et des sciences, là où la foi et la raison coexistent.
 
Nous partons à la découverte d'une conscience collective, d'un cerveau global où les forces physiques et psychiques s'interpénètrent et interagissent. En quête de vérité, nous approchons du point zéro, au confluent de toutes les énergies où toutes les forces se concentrent, prélude d'une explosion à l'origine de multiples émergences, en expansion, peut-être vers plus de complexité mais aussi de cohésion ! La matière semble avoir pris le dessus et être présente de manière plus abondante dans l'univers que l'antimatière : cela doit nous faire réfléchir…
 

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Eli –Léo GUEZ
Enseignant en Ressources Humaines et Communication, Psychothérapeute, Formateur, Coach
 

Thèmes d'intervention : décembre 2005 à décembre 2006
 
- 2 décembre 2005 : Philosophie de la tradition hébraïque : découverte d'une lecture de la quête de la sagesse des patriarches bibliques
- 9 décembre 2005 : Philosophie de la tradition hébraïque : Israël projet d'humanité : relecture de la tradition hébraïque au-delà des dogmes et des clivages religieux.
- 13 janvier 2006 : Sagesse spirituelle en psychothérapie et en coaching. Psychothérapie et spiritualité. Une autre vision de l'inconscient humain.
- 20 janvier 2006 : Sagesse spirituelle en psychothérapie et en coaching : le coaching transpersonnel; les limites du coaching personnel pour une ouverture vers un coaching qui donne sens à sa mission.
- 24 novembre 2006 : Construction d'une échelle des valeurs pour construire un coaching spirituel
- 22 décembre 2006 : l'apport de la sagesse hébraïque au service du développement d'une éthique universelle et d'une conscience morale


→ A la rencontre du cheminement spirituel d'un peuple prophétique, et de la démarche éthique d'un thérapeute, praticien du coaching spirituel

L'histoire du peuple juif est le récit de la mise à l'épreuve d'un peuple porteur d'une grande responsabilité : celle d'être un modèle, un prototype qui n'a pas droit à l'erreur, alors qu'il est sans cesse menacé par la déviance vers la domination et la prise de pouvoir ! Pour chaque individu, cela entraîne un travail sur soi comme sur un tout fait de matière et d'esprit et sans cesse animé par une quête spirituelle.
Mais comment aborder la spiritualité intérieure, découvrir son âme, sans référence à Dieu, à une religion, à une transcendance source d'inspiration ? Y a-t-il en moi quelque chose d'inaltérable qui fait mon unité, mon identité, mon originalité et me différencie de tout autre ?
Comment savoir quoi faire de mon moi et de ma vie ?
Ce travail de recherche est possible avec l'accompagnement d'un "coach", un médiateur spirituel qui aide l'individu dans son cursus, à évoluer de l'intérieur, à s'ouvrir au changement c'est-à-dire à se transformer lui-même plutôt que d'essayer, but illusoire, de changer le monde…
Cela donne une grande responsabilité avec une exigence d'honnêteté, car la tentation est grande de jouer aux apprentis sorciers. Il faut donc à la base une éthique de la responsabilité qui apprend à déjouer les pièges, les tricheries, les sabotages, les interférences (déjà entre soi et soi) et à éviter les perversions et dérives d'une emprise devenant trop rapidement possessive et dominatrice.
 

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Eve DEPARDIEU
DEA de Philosophie, Maîtrise de Sciences de l'Education et de Droit, Formatrice en techniques d'expression et de communication, Animatrice de discussions philosophiques


Thèmes d'intervention : janvier 2005 – février 2007

- 28 janvier 2005 : L'offensive des idées : l'aventure des "Cafés-Philo"
- 11 mars 2005 : Amour et Liberté sont-ils compatibles ?
- 14 octobre 2005 : Peut-on imaginer Sisyphe heureux ?
- 15 mars 2006 : Du politique : liberté et pouvoir
- 12 mai 2006 : De l'héritage : tradition et transition
- 19 mai 2006 : De la communication : qu'est-ce que parler veut dire ?
- 13 octobre 2006 : Le cercle Philo-Sophia : présentation du programme 2006/7
- 15 décembre 2006 : Nos représentations en crise ? I - Etats Généraux
- 26 janvier 2007 : Nos représentations en crise ? II – Entre apparences et illusions
- 23 février 2007 : Matières à penser : panorama des travaux du Cercle Philo-Sophia
 

→ Présentation d'une dynamique philosophique et d'une pratique qui invitent à la réflexion personnelle, à l'échange d'idées et à la discussion-débat.
 
Il s'agit de créer des conditions d'écoute et d'échange qui dynamisent l'esprit : qui excitent l'appétit de savoir, le désir de connaître, d'apprendre et de comprendre, d'approfondir les sujets, mais toujours avec une conscience aiguë des limites et des seuils. Savoir naviguer entre deux extrêmes : le culte du moi encombré d'obsessions narcissiques et la dépossession de soi par l'adhésion excessive à des systèmes d'idées préemballés : mais comment parvenir à cet équilibre et devenir vraiment créatif ?
Comment être partie prenante d'un destin fini et le porter avec soi, se l'approprier et même le pousser à pleine main en l'aimant passionnément ? La liberté fascine, souvent davantage à cause du pouvoir qu'elle donne sur soi-même et sur les autres que pour ses aspects innovants, quand elle permet de repérer tout ce qui enferme, aliène et avilit, toutes les formes de peur et de dépendance, afin de les dénoncer, de les surmonter, et ainsi de transcender l'humaine condition.
Existe-t-il vraiment des forces libératrices et créatrices qui n’œuvrent pas seulement au niveau individuel mais concernent aussi toute l'humanité, capables de déjouer les pièges du pouvoir et de la volonté de puissance et de dépasser le sempiternel rapport de force dominant/dominé?
La pensée n'est-elle pas une de ces forces ? Peut-être même la seule force qui pousse les individus à conquérir toujours plus d'indépendance et d'autonomie : penser c'est déjà agir, entrer en action en traduisant ses idées, convictions ou opinions en un discours cohérent et signifiant, d'abord pour soi, mais aussi recevable par autrui ; penser c'est créer des contenus dynamiques qui animent les échanges verbaux et peuvent donner envie d'entreprendre, de réaliser des projets : celui qui parle détient un pouvoir, mais à brève échéance s'il n'a pas l'art de la parole, c'est-à-dire la connaissance et la pratique de techniques pour se faire mieux entendre, écouter avec attention, bien comprendre et susciter des réactions et des questions.
Ce qui pose problème, ce sont les contenus de paroles chargés d'une telle diversité d'héritages socioculturels (tous les systèmes de représentation existants qui maillent et formatent l'esprit avec des quantités d'informations et de références interconnectées) : un individu bien équipé dispose de fascinants outils de démonstration, de persuasion, de séduction et de manipulation, mais aussi de provocation, pouvant déclencher chez ses interlocuteurs, indignation, opposition et révolte ! A partir de quand les facultés d'expression et de communication deviennent-elles des entraves ou, au contraire, des tremplins constitutifs de nouveautés ? Face à la profusion des théories, des modèles, des scenarii possibles pour le futur, les difficultés à trouver des repères, de la cohérence et du sens s'accroissent considérablement, exigeant des capacités de déchiffrage et de décodage de plus en plus larges et sophistiquées : d'où l'importance de multiplier les rencontres inter et pluridisciplinaires où il soit possible de confronter les connaissances et les idées, et de développer ainsi davantage le potentiel humain interactif et inventif.




24 janvier 2007

Philo-Sophia - programme 2006-2007 (mis à jour)





Le Cercle
Philo-sophia


Place Sophie Laffitte - Salle BERENY
le vendredi, entre 12h15 et 13h45



Président Fondateur :
Vincent-Paul TOCCOLI
Bureau : - direction :
Jean-François MATTEI
- programmation : Eve DEPARDIEU
- intervenants :
Bruno Giuliani, Roland POUPIN, Elie-Léo GUEZ, Pierre GOUIRAND, Vincent-Paul TOCCOLI, Eve DEPARDIEU.
CONTACT : evedepardieu@aol.com
04.93.13.01.45





OCTOBRE 2006 – JUIN 2007 : VENDREDI, 12h15-13h45, place Sophie LAFFITTE, salle BERENY, SOPHIA-ANTIPOLIS.

Enregistrements

 

13/10/06

Séance
d'ouverture

avec Eve DEPARDIEU
20/10/06 Bruno
GIULIANI
L'éthique ou
la philosophie du bonheur,
des origines à nos jours
     
10/11/06
Roland
POUPIN

La République survivra-t-elle
aux colonies ?
I – 1492-1685

24/11/06

Elie-Léo
GUEZ
Construction
d'une échelle
des valeurs pour construire
un coaching spirituel
     
1/12/06 Pierre
GOUIRAND
Philoxénologie,
la théorie de l'accueil
8/12/06 Vincent-Paul TOCCOLI De l'insolence :
nécessité de la question permanente
15/12/06 Eve
DEPARDIEU
Nos représentations,
en crise ?
I – Etats Généraux
22/12/06 Elie-Léo
GUEZ
L'apport de la sagesse hébraïque
au service du développement
d'une éthique universelle
et d'une
conscience morale
******** 2007 ********
2007
********
2007
12/01/07 Vincent-Paul TOCCOLI De l'exigence :
nécessité de la transgression
permanente
19/01/07 Bruno
GIULIANI
SPINOZA précurseur
de la révolution scientifico-éthico-
politique à venir
26/01/07 Eve
DEPARDIEU
Nos représentations,
en crise ?
II - Entre apparences et illusions
     
2/02/07 Pierre
GOUIRAND
Xénopraxie :
la pratique de l'accueil
9/02/07 Vincent-Paul TOCCOLI De la frugalité :
la nécessité de
l'indifférence pratique
+ notes
16/02/07 Robert
MATHIS
TEILHARD de CHARDIN:
hominisation et/ou
mondialisation?
23/02/07 Echange-
discussion
Matières à penser… 
débat animé par Eve Depardieu
     
16/03/07 Pierre GOUIRAND Le Royalisme
23/03/07 Vincent-Paul TOCCOLI Du songe :
la nécessité de l'impossible
30/03/07 Roland POUPIN

La République survivra-t-elle
aux colonies ?
II – 1794-1802


Enregistrement de la rencontre

     
13/04/07 Roland POUPIN La République survivra-t-elle
aux colonies ?
III – 1848-1931
     
4/05/07 Bruno GIULIANI La Logothérapie
(sa méthode, ses exemples)
11/05/07 Elie-Léo
GUEZ
La question
du sens
et de l'éthique dans l'entreprise
25/05/07 Roland POUPIN La République survivra-t-elle
aux colonies ?
IV – 1945-2007

Enregistrement de la rencontre
     
1/06/07 Vincent-Paul TOCCOLI

De l'illusion :
la nécessité de
la profanation
et du blasphème

+ notes

     
08/06/07 Séance de clôture-bilan Echange-
discussion
avec Eve DEPARDIEU

 

16 janvier 2007

À Cana






... DES NOCES ÉTERNELLES
    




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Jean 2:1-12 :

1  Or, le troisième jour, il y eut une noce à Cana de Galilée et la mère de Jésus était là.
2  Jésus lui aussi fut invité à la noce ainsi que ses disciples.
3  Comme le vin manquait, la mère de Jésus lui dit: "Ils n’ont pas de vin."
4  Mais Jésus lui répondit: "Que me veux-tu, femme? Mon heure n’est pas encore venue."
5  Sa mère dit aux serviteurs: "Quoi qu’il vous dise, faites-le."
6  Il y avait là six jarres de pierre destinées aux purifications rituelles; elles contenaient chacune de deux à trois mesures.
7  Jésus dit aux serviteurs: "Remplissez d’eau ces jarres"; et ils les emplirent jusqu’au bord.
8  Jésus leur dit: "Maintenant puisez et portez-en au maître du repas." Ils lui en portèrent,
9  et il goûta l’eau devenue vin-il ne savait pas d’où il venait, à la différence des serviteurs qui avaient puisé l’eau, aussi il s’adresse au marié
10  et lui dit: "Tout le monde offre d’abord le bon vin et, lorsque les convives sont gris, le moins bon; mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant!"
11  Tel fut, à Cana de Galilée, le commencement des signes de Jésus. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
12  Après quoi, il descendit à Capharnaüm avec sa mère, ses frères et ses disciples; mais ils n’y restèrent que peu de jours.


*

 

Rien de plus sain qu'une fête, des noces, la joie. On a souvent remarqué cet aspect de ce passage, et il faut le rappeler. Jésus ne dédaigne pas les réjouissances d'une fête toute humaine. Un repas de mariage, que le texte nous présente comme célébré parmi des proches ou des amis de sa mère (v.1) ; et qui va illustrer la joie à la résurrection (v.1 : le troisième jour), renvoyant donc à Pâques et aux noces de l’agneau.

Voilà donc dans notre texte un repas de mariage où Jésus est invité aussi, ainsi que ses disciples. C'est que, dans la civilisation de la Palestine d'alors, les fêtes de noces sont un événement considérable, qui dure toute la semaine ; et on n’invite pas seulement les amis, mais les amis des amis, qui se trouvent naturellement en pareille circonstance être eux-mêmes des amis et avoir aussi des amis qui du coup accèdent aussi au cercle des amis. La joie s'étend aux cercles les plus larges.

Sens du don et de la générosité, qui déborde tout particulièrement dans la joie ; un peu comme celle que donne l'Esprit saint, et qui ne connaît pas de calculs ni de lendemains, surtout, précisément, dans la joie. Jésus fera allusion à cela en évoquant, dans la parabole des noces, les invités du bord du chemin.

La famille en joie veut du monde pour partager sa joie. Et veut y prendre du temps. Ici la fête a beaucoup duré. Et voilà que le vin vient à manquer. Et la famille se sent au bord de l’humiliation. Les convives sont en passe de ne pas être honorés comme il se doit. Non pas que le maître ait été chiche, ou plus pauvre qu'il aurait voulu le laisser paraître, mais plutôt que la joie ayant été très grande, le vin a coulé, coulé, coulé. À cette fête que Jésus n'a pas dédaigné d'honorer de sa présence.

Il y a un temps pour tout, y compris pour la fête, qui n'a pas à être bridée parce que ce n'est pas tous les jours la fête, au contraire précisément, et tant pis pour les lendemains. Le Dieu qui pourvoit à la joie pourvoit à plus forte raison au quotidien. "Ne vous inquiétez pas pour vos lendemains, remettez cela à Dieu", dit Jésus.

Le vin vient donc à manquer avant qu'il n'ait suffisamment réjoui le cœur des participants. La nouvelle du problème commence à courir. On s'informe l'un l'autre : la fête risque bien d'être abrégée. Marie informe son fils. Et voilà de la part de Jésus une réaction étrange.

*


Jésus apparemment, perçoit cette information comme une interpellation. Venu en ce monde pour ce monde, ce qui l'entoure l'interpelle. Combien de fois ne le voyons-nous pas faire des miracles par compassion, apparemment à côté du sens qui est celui de tous ses miracles. Apparemment seulement, parce que fussent-ils œuvres de compassion, les miracles de Jésus sont toujours chargés d'une plénitude de sens qui en fait autant de portes ouvertes sur la vie spirituelle. Ce sens est d'ailleurs sans doute fort lié à ce que le monde l'interpelle, — comme on dit —, ne le laisse pas indifférent.

La fin de la fête, la fin qui s'annonce, ne le laisse pas non plus indifférent. La fin de nos fêtes. Pourquoi faut-il que nos fêtes, nos joies, se terminent toujours ? Pourquoi faut-il que ce qui commence par des chants se termine dans la frustration, dans la tristesse, en manque du vin qui réjouit le cœur de l'homme ? Cette noce, par exemple, se terminera.

À regarder plus loin, plus tard, elle se terminera mal comme toute noce, de toute façon par un deuil — il faudra se quitter lorsque, au mieux après la vieillesse, la mort viendra frapper. Il faudra bien quitter ce monde, se quitter l'un l'autre, arraché l'un à l'autre par la douleur de la mort, la joie tournera en deuil, comme la fête tourne court dans le manque de vin.

Alors Jésus donne le signe de ce qu'il est lui-même la fête éternelle, le fête où le vin ne vient jamais à manquer. Dans sa conscience du malheur du deuil prochain qui est au cœur de toutes nos fêtes, Jésus s'interpose ; il s'interpose contre le scandale du fatal manque de vin. Alors son sang bientôt coulera, vin de joie de la fête éternelle.

Qu'en savent les hommes, qu'en sait sa mère ? D'où sa façon de lui répondre sèchement : qu'y a-t-il entre toi et moi ? Toi tu es de la terre ; quant à moi qui sais le remède à la douleur des fêtes passagères, des noces promises au deuil, mon heure n'est pas encore venue, l'heure où mon sang coulera comme un vin nouveau pour le salut du monde.

C'est ce que Jésus va signifier par son miracle, attestant qu'il vit lui-même au-delà des fêtes passagères, et qu'il fait entrer dans cet au-delà ceux qui, au cœur de leur fête, savent goûter le vin de l'alliance renouvelée, alliance nouvelle et éternelle, qui purifie mieux que l'eau de toutes les aspersions dont sont remplies les jarres des purifications.

Car c'est bien de jarres de purification qu'il s'agit. Changer cette eau-là en vin, cette eau qu'il fait verser dans ces jarres-là, n'est pas le fait du hasard de la part de Jésus. Par lui prend place une nouvelle alliance, celle de la joie éternelle, où le meilleur des vins de fête ne vient jamais à manquer. C'est là la dimension où Jésus resitue la question de sa mère. On est dans un autre monde, où l'on vient par le mystère de la foi (v.11).

*


C'est que dès lors tout est à double sens. L'étonnement de l'organisateur devant la qualité de ce vin servi en fin de fête, par exemple : au premier plan, il s'agit d'une stricte interrogation sur le pourquoi de cette façon de faire : servir le bon vin à la fin. À un autre plan, il nous est indiqué que là est l'entrée dans l'alliance du Royaume, de la joie éternelle.

La façon dont Jésus répond sèchement à sa mère est aussi à double sens pour nous : il ne s'agit pas simplement d'une remise en place de celle qui n'entre que partiellement dans la pensée de celui qui pour être son fils n'en est pas moins son Dieu. Et justement parce qu'elle est la mère de son Seigneur, Marie se voit appelée à l'humilité face à celui qui est pourtant son fils. Or cela vaut aussi pour nous, qui n'avons pourtant pas le bénéfice d'une telle grâce.


Le mystère de la foi, qui permet à ses disciples de saisir dans le miracle la gloire de Jésus, est celui d'un étonnement devant le Dieu qui agit par où on ne l'attendrait pas, c'est-à-dire peut-être, d'un Dieu tout à fait libre par rapport aux conseils que l'on voudrait lui donner, par rapport aux façons d'agir que l'on voudrait lui suggérer à demi-mot — du genre "ils n'ont plus de vin, tu sais ce qu'il te reste à faire".

Prenons garde : il est des prières exaucées dont le sens sera pour nous plus dérangeant qu'une absence de réponse, des exaucements qui vont nous obliger à des bouleversements que nous ne prévoyons pas en formulant ces prières, des bouleversements tels que si nous les avions connus d'abord, nous nous serions peut-être abstenus de ces prières-là.

Et il est des façons de souffler à Dieu ce qu'il devrait nous enseigner, c'est-à-dire ce que l'on a l'habitude d'entendre — cela fait des siècles que l'on se purifie de cette façon dans ces jarres.

Si c'était nous que Jésus appelle à avoir part à l'ivresse spirituelle du vin nouveau, une ivresse à même de nous libérer. S'il nous visait aussi à travers cet attachement à des jarres, qui ne sait pas voir que Dieu veut les remplir du vin le meilleur ? Et que pour cela, dès aujourd'hui il s'agit de sortir de nos peurs, et puisque le vin de Dieu, le don de Dieu coule à flot, et pour qu'il coule à flot n'avoir pas peur de donner, de donner abondamment comme pour ces fêtes que l'on a oubliées.

*


Peut-être que là seulement est le remède à nos aveuglements, à nos certitudes que la fête doit finir le jour où finit le vin de nos vieilles outres. Mais avons-nous goûté ce vin qui ne peut que faire éclater nos vieilles outres, emplir d'ivresse nos vieilles jarres ?

Sinon, sachons qu'aujourd'hui même finit notre stock de piquette. Dieu a gardé ce bon vin qu'il nous dévoile — aujourd'hui, — car il y a encore un aujourd'hui. Il nous le dévoile aujourd'hui encore en Jésus pour nous enivrer de la liberté qui ne finit jamais, pour nous préparer aux noces éternelles.




R.P.
Juan-les-Pins La Pinède, 13.01.07
(dans le cadre de la Semaine de l’Unité)

Vence, 14.01.07

 

10:20 Écrit par rolpoup dans Dimanches & fêtes | Lien permanent | Commentaires (0)