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14 octobre 2006

Lumière...






Lumière du monde






 



Louange :
Jésus dit : Moi, je suis la lumière du monde; celui qui me suit ne marchera point dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. (Jean 8:12)

Confession du péché :
En chemin, Jésus voit un homme qui était aveugle depuis sa naissance.
Quelques-uns demandent: "Sommes-nous des aveugles, nous aussi?"
Jésus leur répond: "Si vous étiez aveugles, vous ne seriez pas coupables; mais comme vous dites: Nous voyons, vous restez coupables." (Jean 9 v.1 & 40-41)

Paroles de grâce :
Jésus Il dit à l’homme aveugle : "Va te laver à la piscine de l’Envoyé". L’aveugle y alla, il se lava et, à son retour, il voyait. (Jean 9 v. 7)

Volonté de Dieu :
Pendant qu’il fait jour, nous devons accomplir les oeuvres de celui qui m’a envoyé. La nuit s’approche, où personne ne peut travailler. (Jean 9 v. 4)

 

*

 

Jean 1, 1-9
1 Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
2 Elle était au commencement avec Dieu.
3 Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle.
4 En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
5 La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas accueillie.
6 Il y eut un homme envoyé par Dieu, du nom de Jean.
7 Il vint comme témoin pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous croient par lui.
8 Il n’était pas la lumière, mais (il vint) pour rendre témoignage à la lumière.
9 C’était la véritable lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.

*


« Imagine des hommes dans un endroit souterrain, en forme de caverne, ayant sur toute sa largeur une entrée ouverte à la lumière. Ces hommes sont là depuis leur enfance, les jambes et le cou enchaînés ; ils ne peuvent ni bouger ni voir ailleurs que devant eux : la chaîne les empêche de tourner la tête.
La lumière leur vient d'un feu allumé sur une hauteur, au loin. Entre le feu et les prisonniers passe une route sur la hauteur : imagine au long de cette route un petit mur, un peu comme celui qui est devant un théâtre de marionnettes et au-dessus duquel on les fait bouger.
Imagine maintenant le long de ce petit mur des hommes portant des objets de toute sorte, qui dépassent le mur, et des statuettes d'hommes et d'animaux, en pierre en bois ou autre chose ; parmi ces porteurs, les uns parlent et les autres se taisent.

Voilà un étrange tableau et d'étranges prisonniers.

Penses-tu que dans une telle situation ils aient jamais vu autre chose d'eux-mêmes et de leurs voisins que les ombres projetées par le feu sur la paroi de la caverne qui leur fait face?

Comment feraient-ils s'ils sont forces de rester la tête immobile durant toute leur vie ?

Et pour les objets qui défilent, auraient-il vu autre chose que leur ombre?

Eh bien, non !

Si ils parlaient de cela ensemble, est-ce qu’il ne prendraient pas pour des objets réels les ombres qu'ils voient ?

Si.

Et si la paroi du fond de la prison avait un écho, chaque fois que l'un des porteurs parlerait, est-ce qu’ils croiraient entendre autre chose que l'ombre qui passe devant eux?

Non !

De tels hommes ne croiront vraies que les ombres des objets. Imagine maintenant ce qui leur arrivera si on les délivre de leurs chaînes et qu'on leur permette de voir la réalité. Qu'on détache l'un de ces prisonniers, qu'on le force à se dresser immédiatement, à tourner la tête, à marcher, à lever les yeux vers la lumière.
En faisant tous ces mouvements, il souffrira et l'éblouissement l'empêchera de bien voir ces objets dont tout à l'heure il voyait les ombres. Que crois-tu qu'il répondra si quelqu'un lui vient dire qu'il n'a vu jusqu'alors que des ombres, mais qu'à présent, plus près de la réalité et tourné vers les choses réelles, il voit plus juste ?
Et si, en lui montrant chacune des choses qui passent, on l'oblige à force de questions, à dire ce que c'est ? Ne penses-tu pas qu'il sera embarrassé ? Est-ce que les ombres qu'il voyait tout à l'heure ne lui paraîtront pas plus vraies que les objets qu'on lui montre maintenant ? Si on le force à regarder en pleine lumière, ses yeux n'en seront-ils pas blessés ? N'en fuira-t-il pas la vue pour retourner aux choses qu'il peut regarder, et ne croira-t-il pas que ces dernières sont réellement plus distinctes que celles qu'on lui montre?

Si, probablement !

Et si on le fait sortir de sa caverne de force, qu'on lui fasse gravir la montée rude et escarpée, et qu'on ne le lâche pas avant de l'avoir traîné jusqu'à la lumière du soleil, est-ce qu’il ne souffrira pas vivement ? Est-ce qu’il ne se plaindra pas de cette brutalité ? Et lorsqu'il sera parvenu à la lumière, pourra-t-il, les yeux tout éblouis par son éclat, distinguer une seule des choses que maintenant nous appelons vraies ?

Il ne le pourra pas, du moins pas tout de suite.

Il aura besoin d'habitude pour voir les objets en pleine lumière. D'abord, ce seront les ombres qu'il distinguera le plus facilement, puis les images des hommes et des autres objets qui se reflètent dans les eaux, ensuite les objets eux-mêmes.
Après cela, il pourra, affrontant la clarté des astres et de la lune, contempler plus facilement pendant la nuit les corps célestes et le ciel lui-même, que pendant le jour le soleil et sa lumière.
A la fin on peut imaginer, ce sera dans la lumière du soleil — non ses images réfléchies dans les eaux ou en quelque autre endroit — mais dans la lumière du soleil lui-même, qu'il pourra voir les choses telles qu'elles sont.

Sûrement !

Après cela, il en viendra à conclure au sujet du soleil, que c'est lui qui détermine les saisons et les années, qui éclaire les choses dans le monde visible, et qui, d'une certaine manière, est la cause de tout ce qu'il voyait avec ses compagnons dans la caverne. Alors, se souvenant de sa première demeure, de ce que l'on y enseigne, et de ceux qui furent ses compagnons de captivité, ne crois-tu pas qu'il se réjouira du changement et plaindra ces derniers?

Si, certes.

Et s'ils se décernaient entre eux des prix et des félicitations, s'ils avaient des récompenses pour celui qui saisissait de l’œil le plus vif le passage des ombres, qui se rappelait le mieux celles qui avaient coutume de venir les premières ou les dernières, ou de marcher ensemble,
et qui par là était le plus habile à deviner leur apparition, penses-tu que notre homme serait jaloux de ces distinctions, qu'il envierait ceux qui, parmi les prisonniers, sont honorés et respectés ? Ou est-ce qu’il ne préféra pas mille fois un pauvre et un serviteur, et souffrir tout dans la vraie réalité plutôt que de revenir vivre dans les ténèbres de son ancienne caverne ?

Je suis de ton avis, il préfèrera tout souffrir plutôt que de vivre de cette façon là.

Imagine encore que cet homme redescende dans la caverne et aille s'asseoir à son ancienne place : n'aura-t-il pas les yeux aveuglés par les ténèbres en venant brusquement du plein soleil? Et s'il lui faut entrer de nouveau en compétition, pour juger ces ombres, avec les prisonniers qui n'ont point quitté leurs chaînes, dans le moment où sa vue est encore confuse et avant que ses yeux ne se soient remis (or l'accoutumance à l'obscurité demandera un temps assez long), n'apprêtera-t-il pas à rire à ses dépens, et ne diront-ils pas qu'étant allé là-haut, il en est revenu avec la vue ruinée, de sorte que ce n'est même pas la peine d'essayer d'y monter?
Et si quelqu'un essaie de les délier et de les conduire en haut, et qu'ils puissent le tenir en leurs mains et le tuer, ne le tueront-ils pas ?

C’est bien probable.

Maintenant, il faut appliquer point par point cette image et comparer le monde que nous voyons au séjour de la prison et la lumière du feu qui l'éclaire, à la puissance du soleil.
Quant à la montée dans la région supérieure et à la contemplation de ses objets, si tu la considères comme la vraie vie, tu ne te tromperas pas, puisque tu désires la connaître. Dieu sait si elle est vraie.
La vraie vie, qui est lumière, est difficile à imaginer, mais en la recevant, on découvrira la cause de tout ce qu'il y a de vrai et de beau en toutes choses ; ce qui, dans le monde visible, a donné la lumière de la vérité. »
[…]

« La Caverne de Platon », extrait et adapté de Platon, La République - Livre VII.

*


Jean 1, 10-18
10 La véritable lumière était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a pas connue.
11 Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçue;
12 mais à tous ceux qui l’ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom
13 et qui sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.
14 La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père.
15 Jean lui a rendu témoignage et s’est écrié: C’est celui dont j’ai dit: Celui qui vient après moi m’a précédé car il était avant moi.
16 Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce,
17 car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.
18 Personne n’a jamais vu Dieu; Dieu (le Fils) unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître.


*


Confession de foi :

Jésus vint alors trouver l’homme qui avait été aveugle et lui dit: "Crois-tu, toi, au Fils de l’homme?"
Et lui de répondre: "Qui est-il, Seigneur, pour que je croie en lui?"
Jésus lui dit: "Eh bien! Tu l’as vu, c’est celui qui te parle."
L’homme dit: "Je crois, Seigneur" et il se prosterna devant lui. (Jean 9, v. 35-38)

 

R.P.,
KT, Antibes, 14.10.06

 

 

19:45 Écrit par rolpoup dans Pause caté | Lien permanent | Commentaires (0)

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