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31 décembre 2005

à l'an qué vèn


 

     
 

 

 

S’approche un an nouveau…

 

                L’an qué vèn, vèn  

       

 

23:05 Écrit par rolpoup dans Silence & paroles | Lien permanent | Commentaires (0)

24 décembre 2005

Joyeux Noël

Parole faite chair

et graines de Lumière

 

 



ean 1, 1-18



1  Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu, et la Parole était Dieu.
2  Elle était au commencement avec Dieu.
3  Tout a été fait par elle, et rien de ce qui a été fait n’a été fait sans elle.
4  En elle était la vie, et la vie était la lumière des hommes.
5  La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas accueillie.
6  Il y eut un homme envoyé par Dieu, du nom de Jean.
7  Il vint comme témoin pour rendre témoignage à la lumière, afin que tous croient par lui.
8  Il n’était pas la lumière, mais (il vint) pour rendre témoignage à la lumière.
9  C’était la véritable lumière qui, en venant dans le monde, éclaire tout homme.
10  Elle était dans le monde, et le monde a été fait par elle, et le monde ne l’a pas connue.
11  Elle est venue chez les siens, et les siens ne l’ont pas reçue;
12  mais à tous ceux qui l’ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom
13  et qui sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.
14  La Parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme celle du Fils unique venu du Père.
15  Jean lui a rendu témoignage et s’est écrié: C’est celui dont j’ai dit: Celui qui vient après moi m’a précédé car il était avant moi.
16  Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce,
17  car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ.
18  Personne n’a jamais vu Dieu; Dieu (le Fils) unique, qui est dans le sein du Père, lui, l’a fait connaître.


 

 


  
 



a Parole, créatrice, est au commencement de toute chose — parole prononcée il y a 5766 ans selon la datation du judaïsme — parole qui pose alors le monde, doté de son substrat, de son terreau de temps et de matière de 13 milliards et demi d’années.
 

Ainsi ont commencé toutes choses, dans une parole qui fait advenir le monde à la lumière, qui a fait advenir le chaos, de 13, 5 milliards d’années, au jour de la parole créatrice prononcée dans la lumière, et qui résonne dans le temps il y a 5766 ans.
 
Cette même parole est à nouveau au recommencement de toute chose. Car le monde, qui n’est pas pleinement sorti de la nuit, est appelé à renaître, à accéder à sa plénitude en paraissant en pleine lumière.
 
Et c’est cette espérance séculaire, signifiée par toutes les fêtes de lumière des différents cultes, qui s’est réalisée à Noël, et que nous fêtons, pour la 2005e fois. « Au commencement » dans l’Évangile de Jean, renvoie à la Genèse où le monde est créé par la parole — le « qu'il soit », « sois » — de Dieu. Dieu dit, et la chose existe, le monde existe, nous existons. C'est à cette Parole qu'il est fait référence ici à Noël, et à la lumière qui en est le premier effet. Une lumière qui précède toute lumière. Celle du soleil vient ensuite : cette lumière-là est la vraie lumière, qui éclaire tout être humain venant dans le monde.


 
 

  


n monde extrait des ténèbres antécédentes à cette parole illuminatrice.
 
C’est en cette Parole, créatrice, qu’est « la lumière du monde », avant même la lumière naturelle, donc (Jean 1, 9-10). Lorsqu'elle s'exprime, la lumière apparaît : « Dieu dit : que la lumière soit, et la lumière fut » (Genèse 1, 3). Cette lumière précède la lumière du soleil qui n'apparaît qu'au 4e jour dans le récit de la Création. Cette vraie lumière est la lumière spirituelle dans laquelle le monde prend forme.
 
Cette lumière-même est celle de Noël. Le déroulement ultérieur de la création est le développement de cette illumination du monde, de sa sortie du chaos et des ténèbres. Les choses s'ordonnent en se distinguant, en se séparant : ainsi en premier, le jour d'avec la nuit.
 
C'est cette même Parole qui nous fait venir à l'être qui peut aussi nous faire venir à la vie de Dieu, à la vie éternelle, pourvu que nous l'accueillions. Car la Création, le monde, dès lors qu'il ne reçoit pas cette Parole par laquelle il existe, est dans les ténèbres, selon que c'est cette Parole, qui sépare la lumière des ténèbres. Parole, et lumière. Souvenons-nous : « ta Parole est une lampe a mes pieds, une lumière sur mon sentier » (Psaume 119, 105).


 
 



t cette parole de lumière vient à Noël, comme petit enfant, de sorte que nous puissions l’accueillir le plus simplement… Donnant, à qui l’accueille, le pouvoir de devenir enfant de Dieu à son tour. Autant de porteurs de cette Parole qui fait venir à la vie, lesquels ne sont pas nés de la chair, mais de la volonté de Dieu. Recevoir la Parole qui fait advenir à la vie dans l’éternité.
 
Face à cela, les ténèbres naturelles sont le signe qu'il est une seule limite à la pénétration de la lumière. Ne pas l'accueillir.
 
Mais que de possibilités s'ouvrent au contraire par cet accueil : le pouvoir de devenir enfants de Dieu, juste par l'accueil, dans la foi, de cette Parole et de sa lumière.
 
C'est là le vrai cadeau de Noël. Que cette Parole, dont nous célébrons la naissance en Marie il y a deux mille ans, Parole éternelle qui nous a créés, Parole éternelle qui nous illumine — naisse en chacun de nous pour nous rendre féconds en Dieu.
 
Qu'elle fasse germer en nous la grâce de l'accueillir d 'où qu'elle vienne ; de ne pas endurcir notre cœur lorsque nous l'entendons où nous ne l’attendrions pas ; car Dieu a pour habitude de déguiser ses anges, comme il a déguisé Marie et Joseph en étrangers que l'on n'a pas su accueillir. Accueillir la Parole créatrice, illuminatrice, source de la vie nouvelle. Cette Parole est le Fils unique de Dieu, en qui demeure pour nous, le pouvoir de devenir enfants de Dieu à notre tour.
  
 

 



t voilà que cette Parole se répand dans toutes les nations :
 
Matthieu 2, 12-13 : « Divinement avertis en songe de ne pas retourner auprès d’Hérode, les Mages se retirèrent dans leur pays par un autre chemin.
Après [le] départ [des Mages], voici que l’ange du Seigneur apparaît en songe à Joseph et lui dit: "Lève-toi, prends avec toi l’enfant et sa mère, et fuis en Égypte; restes-y jusqu’à nouvel ordre, car Hérode va rechercher l’enfant pour le faire périr." »
 
Les Mages repartant en leur Orient d’origine, Joseph menant l’enfant et sa mère en Égypte. Les deux premiers continents (Asie et Afrique) des trois symbolisés plus tard par le nombre des Mages (le 3e est le nôtre, l’Europe). Matthieu ne nous en a pas dit le nombre. Si on les avait comptés de nos jours, on en aurait eu sans doute cinq : l’Amérique et l’Océanie en plus.
 
Voilà qu’avec les Mages repartant en Orient et Joseph allant en Égypte, la lumière a commencé déjà à se répandre vers toutes les nations. Comme une graine de lumière, qui va germer jusqu’à nous.
 
 

 



 

ar autant de graines de lumière…
 
Jésus leur proposa une parabole: « Il en va du Royaume des cieux comme d’un homme qui a semé du bon grain dans son champ » (Matthieu 13:24). Et il explique : « Celui qui sème le bon grain, c’est le Fils de l’homme » (Matthieu 13:37). C’est à dire l’enfant de Noël parvenu à la résurrection.
 
Il leur proposa une autre parabole: « Le Royaume des cieux est comparable à un grain de moutarde qu’un homme prend et sème dans son champ ». (Matthieu 13:31) — la plus petite graine, selon l’Évangile, qui va ensemencer tout l’univers, comme la graine de lumière semée à Noël. « En vérité, en vérité, je vous le dis, si le grain de blé qui tombe en terre ne meurt pas, il reste seul; si au contraire il meurt, il porte du fruit en abondance » (Jean 12:24). Car c’est de cette graine de lumière là que tout est parti…


R.P.
 
 
 

 

 

21:40 Écrit par rolpoup dans Dimanches & fêtes | Lien permanent | Commentaires (0)

13 décembre 2005

Veillée de Noël


 


 


 

 

 

avec la participation des enfants de l’école biblique, des catéchumènes et de tous ……..

……. Retrouvons-nous ensemble autour du thème de cette veillée festive « JESUS, LUMIERE DES NATIONS » :

Chants de Noël, lectures bibliques, conte de Noël de 19h à 20 h 30

Et

Partage autour de friandises de Noël de 20h30 à 21 h.

 

 

 

 

 

09:30 Écrit par rolpoup dans Silence & paroles | Lien permanent | Commentaires (0)

10 décembre 2005

Les Mages, le Père Noël et les autres

 

oilà qu’apparaissent dans l’imagerie de Noël ces fameux mages venus d’Orient, le pays d’où se lève le soleil. Les voilà bientôt sacrés rois, rayonnants de lumière, là où Matthieu les présentait comme des sortes de prêtres arrivant quelques deux ans après l’événement - des savants dira-t-on bientôt, miraculeusement présents, grâce à leur science des étoiles, la nuit du 25 décembre 0000. Car voilà qu'on s’est mis à enseigner aussi que Jésus est né un 25 décembre. Mais, nous disent les savants, les successeurs des mages en quelque sorte, le 25 décembre c'est impossible : les bergers de Luc ne pouvaient être dans les champs en cette saison. Et de nous faire remarquer que le 25 décembre est la date d'une fête païenne en l'honneur du soleil - vénéré alors sous la forme de telle ou telle divinité solaire, comme Mithra, dont les mages étaient sans doute, selon leur religion, des adeptes.
Alors, fête du Messie biblique, Messie de Bethléem, ou fête païenne ? Et voilà controverse sempiternelle qui renaît, d’autant plus vigoureuse que selon toute vraisemblance, non seulement il n'est pas né un 25 décembre, mais qu'en plus ce n'était d'ailleurs même pas en zéro ! Et si alors, le problème était toujours celui de savoir si Jésus est le Messie biblique ou celui qui concerne aussi les païens ? Ne voit-on pas tel mouvement religieux, qui, sous prétexte que la fête serait païenne, voudrait ne pas fêter Noël ? Et si c'était toujours autant un faux débat qu'à l'époque ?

t si, comme tout en étant né à Bethléem en Judée, Jésus est aussi galiléen, - si sous un certain angle, un angle bien réel, Jésus était vraiment né un 25 décembre ? Si nos païens d'ancêtres dans la foi, avaient vraiment été saisis par l'Esprit de Dieu, Esprit par lequel on perçoit que ce Messie biblique concerne aussi les païens ? Qu'est-ce en effet que le 25 décembre ? C'est la fête du solstice d'hiver, le moment où la nuit cesse de croître et où le jour augmente, le moment où la lumière nous rejoint dans nos ténèbres. Ne dit-on pas que Jésus est le soleil de justice ? Voilà que dans l'Empire romain, on fêtait ce jour-là la fête du soleil, et voilà que le christianisme a triomphé dans l'Empire même, après trois siècles de persécution. Certes le temps est resté le temps, l’Empire est resté l’Empire, persécutant bientôt, hélas, tous ceux qui n’étaient pas chrétiens, juifs comme païens. Mais les plus sages ont discerné quand même dans cette rencontre d’une fête solaire un signe que ceux qui se veulent les plus savants d'aujourd'hui ne savent pas reconnaître parce que cela ne correspond pas à la rigueur de l'Histoire.
Dans l'Histoire, Jésus n'est pas né un 25 décembre. Certes. Mais si l'on est attentif on peut être à même de percevoir qu'il est aussi une autre dimension. Rappelons-nous que les anges ont empli les cieux de leur louange au jour de la naissance de Jésus. Et que le temps des anges n'est pas le nôtre, qu'il est entre le nôtre et celui de Dieu, où "mille ans sont comme un jour". Si, en toute rigueur historienne, Jésus n'est effectivement sans doute pas né un 25 décembre, ne sont-ils pas éclairés de ce qu'il est des réalités au-delà des nôtres, ceux qui ont soupçonné les vérités de ce temps des anges, un temps dont le vrai signe dans notre temps est effectivement le 25 décembre. Ici le jour nouveau se lève, brillant d'une lumière dont on ne soupçonnait pas même l'existence, on passe des temps nocturnes aux temps solaires, au temps du soleil de justice, qui concerne tous les peuples, qui concerne les païens.
Et voilà que l’on date à présent nos siècles à partir de sa naissance. Et que l’on est passé avec le Christ à un calendrier solaire - car le calendrier biblique est lui un calendrier lunaire, au cœur duquel est inscrite aussi la promesse de la lumière, exprimée par la fête juive de Hanoukka, célébrée aussi en ces temps de solstice d’hiver. Voici, avec Jésus, un nouveau calendrier, solaire, dont le premier mois, janvier, est celui qui succède immédiatement à celui de sa naissance, huit jours après, c’est-à-dire le jour de sa circoncision - selon le temps angélique s'entend -, là où auparavant l'année commençait en avril. Que celui-là voie, qui a des yeux pour voir, est-on tenté de dire, pour dépasser, comme l'ont dépassé les Évangiles, le problème de savoir si c'est là le Messie biblique ou s'il concerne les païens.

oint de contradiction ici : le Messie de la Bible concerne bien aussi les païens. C'est vers lui, vers sa lumière, que sont venus, guidés par l'étoile confuse de leur confuse astrologie, les mages, ces païens d'Orient. C'est vers lui que se dresse l'arbre de Jessé, père de David, comme l'arbre de toute la création qui se dresse vers sa lumière qu'annonce cette même étoile des mages.
Et à y regarder de près, les yeux de la foi découvrent alors que cette fête que l'on voudrait dénoncer comme païenne est celle de la bonne nouvelle du salut de Dieu pour les païens, que représenteront les mages. Elle est celle du chant de toute la création à la rencontre de la lumière à laquelle elle est appelée.
Car c'est bien là le sens de l'arbre de Noël, figure de celui de Jessé et de celui de toute la création que Dieu fait croître à sa rencontre. Symbole païen ? Introduit en fait par la réforme luthérienne pour symboliser la vérité du 25 décembre, celle de la naissance du Christ. Un arbre qui se dresse vers la lumière annoncée par l'étoile, comme celui de la famille de Jessé et de David vers le Messie et celui de toute la création vers son salut. Cela en passant par la faute même qu'il s'agit de couvrir, symbolisée par les boules de nos arbres, qui sont au départ simplement des pommes stylisées - pommes (malum en latin), pommes du bien et du mal, mal (malum aussi en latin) englouti par le Christ dans la lumière, qui dès lors parcourt toute la création, lumière figurée elle par les guirlandes de lumière qui courent dans tout l'arbre.

t le père Noël, avec ses allures de lutin des cultes scandinaves ? On a évoqué l’histoire des mages, ces païens qui menaient des cadeaux aux pieds du Messie biblique, aux pieds d'un enfant né dans les ténèbres de l'humilité - la nuit, donc, dans le temps angélique - pour couvrir de lumière jusqu'à sa Galilée païenne.
Il enseignera, ce Messie, que les plus petits que nous croisons sont lui-même venus dans le secret. C'est là ce qu'a très bien compris un évêque de l'Antiquité, nommé Nicolas, devenu saint Nicolas parce qu'il ne supportait pas, lui disciple d'un enfant pauvre, de voir la misère, plus particulièrement celle des enfants. Alors en secret, il leur faisait des cadeaux qui allégeaient leur peine, comme les mages offrant leurs dons au Christ.
Plus tard, toujours la réforme luthérienne - fructueuse en pays scandinave - découvrait que saint Nicolas, dans son humilité, dévoilait des actions angéliques. Derrière saint Nicolas, un simple homme, s'ouvre le monde angélique, dévoilant lui-même la réalité de Dieu. Un ange est derrière saint Nicolas, comme derrière les rois mages, étrangers en visite, rappelant les étrangers visitant Abraham, et dans lesquels le patriarche reconnaissait le présence angélique, et la présence de Dieu même lui annonçant la naissance de son enfant. Un ange est derrière saint Nicolas, ange qui sera figuré sous les traits des anges scandinaves, elfes et lutins. C'est la figure du père Noël, que dévoile saint Nicolas, une figure angélique du don gratuit.

lors contrairement à ce que s'imaginent ceux qui sont lourds à comprendre, le père Noël existe, manifestation angélique de l'art de donner dans le secret, de l'art de donner de la joie à ceux qui ressemblent au Messie nouveau-né dans sa crèche.
Et derrière cette figure angélique, il y a au plus haut des cieux, comme le crient les anges effectivement présents à Noël selon les Évangiles - il y a la présence du don suprême, le grand cadeau de Dieu par lequel la paix vient sur la terre aux hommes de bonne volonté, - don de Dieu réconciliant le monde de la Bible et celui des païens, le cadeau par lequel il prouve définitivement son amour envers nous.

 

R.P.

 

 

 

 

22:45 Écrit par rolpoup dans Silence & paroles | Lien permanent | Commentaires (0)

03 décembre 2005

Autour de Montaillou

  

 

 

Autour de Montaillou - un village occitan

Histoire et religiosité d'une communauté villageoise au Moyen Âge

 

Sous la direction d'Emmanuel Le Roy Ladurie
Éditions : L'Hydre, 2001
Collection : Domaine historique
ISBN : 2-913703-11-9
Format : 416 pages, 16.5 x 23.5, broché, couv. quadri

 27.70 €, port compris

 

 

Textes rassemblés par Anne Brenon et Christine Dieulafait

 

En 1975, à partir de l'exceptionnelle source historique qu'est le Registre d'Inquisition de Jacques Fournier, Emmanuel Le Roy Ladurie ouvrait avec Montaillou, village occitan des voies nouvelles à la recherche médiévale.

Vingt-cinq ans plus tard, et sous sa direction, une équipe internationale de chercheurs s'attache à reprendre les dossiers alors ouverts. S'ancrant désormais dans la réalité des fouilles archéologiques menées sur le site de Montaillou, des chercheurs sur textes - historiens, sociologues, spécialistes du catharisme, de l'Inquisition ou encore des mentalités - entrent plus profondément dans l'intimité et le quotidien de cette communauté villageoise du XIVe siècle.

Grâce à eux, Beatris, Guillelme, Grazida, Pèire, Bernat... tout ce petit peuple de la montagne ariégeoise ressurgit sous la lumière crue de l'Inquisition.

«Comme tous les humbles de leur temps, et de tous les temps, ils auraient dû sombrer vite dans l'oubli. Le malheur les en a préservés, en faisant d'eux des témoins.»

Annie Cazenave

 

Emmanuel Le Roy Ladurie, Claudine Pailhès, Christian Raynaud, Flo Guillot, Jeanne Bayle, David Maso, Jean-Paul Cazes, Jean-Claude Soulassol, Matthias Benad, Gwendoline Hancke, Daniela Müller; Annie Cazenave, Anne Brenon, Danielle Laurendeau, Julien Roche, Jacques Frayssenge, Beverly M. Kienzle, Roland Poupin, Francesco Zambon, Jean Duvernoy, Michel Jas.
Couverture : photo de Jean-Louis Gasc.

 

 

 

 

21:00 Écrit par rolpoup dans Publications | Lien permanent | Commentaires (0)

02 décembre 2005

Les cathares devant l'histoire

 

 

Les cathares devant l'histoire
Mélanges offerts à Jean Duvernoy

 

Éditions : L'Hydre
Collection : Domaine historique
464 pages
Format : 16.5 x 23.5, broché, couv. quadri
Photographie : Jean-Louis Marteil
Grand Prix littéraire de la Ville de Toulouse (remise du prix : le 12 juillet 2005)

 

Textes rassemblés par Anne Brenon et Christine Dieulafait,
publiés sous la direction de Martin Aurell


TABLE DES MATIÈRES


Avant-propos 


Introduction générale : Jean Duvernoy (Martin Aurell) 

 

Jean Duvernoy et l'étude du catharisme : bibliographie générale

Première partie
Sources et origines : problèmes historiographiques et méthodologiques
Journée du 12 mai 2003


Les sources : rapport introductif (Julien Roche)

1ère table ronde : Jean Duvernoy, J. Roche, M. Aurell, A. Brenon, A. Cazenave, C. Fraïsse, J. Frayssenge, G. Hancke, D. Müller, R. Poupin, E. Riparelli.


Les origines : rapport introductif (Roland Poupin)
2e table ronde : Jean Duvernoy, R. Poupin, M. Aurell, A. Brenon, A. Cazenave, C. Fraïsse, J. Frayssenge, D. Müller, E. Riparelli, J. Roche, M. Roquebert.


Le déconstructionisme et les études cathares (Michel Roquebert)


Où en est le problème des Actes du concile de St-Félix ? À propos de "L'histoire du catharisme en discussion" (Francesco Zambon)


De l'opportunité du sens critique : à propos des Pauvres catholiques (Annie Cazenave)


Comment diaboliser l'adversaire ? (Jean Flori)


Hérétiques et mouvance pauvre dans la seconde moitié du XIIe siècle (Anne Brenon)


La représentation de l'hérétique par l'imagerie animale (Beverly Kienzle)


Le cloître de l'abbaye St-Pierre de Moissac n'était pas une oeuvre hors du temps (Chantal Fraïsse)


Une Passion provençale inédite du XIVe siècle (Geneviève Hasenohr)


Deuxième partie
Le catharisme et sa répression
Journée du 13 mai 2003


L'Église cathare : rapport introductif (Daniela Müller)

3e table ronde : Jean Duvernoy, D. Müller, M. Aurell, A. Brenon, A. Cazenave, G. Hancke, D. Laurendeau, G. Passerat, R. Poupin, E. Riparelli, J. Roche, M. Roquebert

 

La répression : rapport introductif (Georges Passerat)

4e table ronde : Jean Duvernoy, G. Passerat, M. Aurell, A. Brenon, A. Cazenave, D. Laurendeau, D. Müller, E. Riparelli, M. Roquebert.


La prédication féminine chez les cathares (Gwendoline Hancke)


À propos de la controverse sur la nature doctrinale du Nihil cathare (Pilar Jiménez)


La technique d'exégèse des cathares (Enrico Riparelli)


Item dixit (Annie Cazenave)


Une errance de faydits sur le plateau du Larzac au XIIIe siècle, 1286-1288 (Jacques Frayssenge)


Les Alion, le pape et le comte de Foix, 1244-1310 (Jean-Claude Soulassol)


Le pape Sylvestre en Antéchrist : pauvreté et ecclésiologie dans le débat sur l'hérésie au bas Moyen Âge (Jorg Oberste)


La culture des pauvres (Annie Cazenave)


La mémoire de Toulouse offensée, 1229-1979 (René Soula)


De la Jérusalem céleste à Babylone (Roland Poupin)


Conclusion (Martin Aurell)

 

 

 

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