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25 juillet 2010

Jazz à Juan - Célébration oecuménique 2010

 

 

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Célébration au Festival de jazz 2010

 

Bienvenue à tous de la part des communautés réformée, évangélique et catholique d’Antibes Juan-les-Pins. Avec Liz Mc Comb et les membres de son Groupe, nous allons passer un excellent moment à nous régaler de Gospel et conduire notre vie vers le haut en goûtant ce cinquantenaire du Festival de Juan et la 14° célébration œcuménique dans le cadre de ce même Festival.

Mais place à la musique !

 

Chant : Oh when the saints

 

50 ans ! … Le temps passe. Faut-il voir le temps passer ? Faut-il tenter de maîtriser le temps qui s’écoule ? Faut-il passer son temps à compter le temps ? Voulez-vous une bonne recette pour résoudre ce dilemme ?

 

Recette

 

Premièrement, donner à l’enfant un grand tas de sable,

Quelques brindilles et un seau d’eau,

Pour qu’il ne voie pas le temps passer.

Deuxièmement, donner à l’adolescent un banc à l’écart,

un toit de ciel bleu, un bel amour et des espérances,

Pour qu’il ne voie pas le temps passer.

Troisièmement, donner à l’homme un grand amour des enfants,

Un beau métier et une maison,

Pour qu’il ne voie pas le temps passer.

Quatrièmement, donner au vieillard des livres,

des sentiers et de la musique,

Des souvenirs et des petits-enfants,

Pour qu’il ne voie pas le temps passer.

Dernièrement, donner au peintre, à l’écrivain et au poète,

Une maison sans toit, sans mur et sans fenêtre,

Pour être sûr qu’ils voient bien le temps passer.

(Jean HUMENRY)


 

« Lance ton pain à la surface des eaux,

Car, à la longue, tu le retrouveras…

Et souviens-toi de ton Créateur aux jours de ta jeunesse,

Avant que ne viennent les mauvais jours… »

(Qohéleth 11/, 12/1)

 


Chant : Jesus lay your head in the windows


Au port d’Antibes, se dresse “Le nomade”. Cette statue ne nous rappelle-t-elle pas notre condition de pèlerin sur la terre ? Ainsi va le temps : il faut naître, grandir, se construire, être acteur dans la vie du monde, et accepter de vieillir et de partir.

 

Nomade et pèlerin

 

L’homme !

Il faut prendre l’air pour le rencontrer.

Il faut se mettre en marche, à pied, d’un pied, l’autre,

D’une rue, l’autre, la première à droite,

La deuxième à gauche,

Puis tout droit, traverser le boulevard, à fond…

L’homme est un pèlerin.

Quel miracle !

Si un jour quelqu’un vous disait dans la rue :

« J’ai rencontré un homme, j’ai vu un homme ! »

Et si c’était vrai…

Regardez bien et si vous avez de la chance,

Vous trouverez peut-être, jetée à la mer,

Et flottant à la dérive des marées humaines,

Une bouteille de soleil contenant un message

Qui vous est destiné.

(Jean HUMENRY)


 

« Une voix dit : ‘Proclame !’

L’autre dit : ‘que proclamerai-je’ ?

- tous les êtres de chair sont de l’herbe

et toute leur consistance est comme la fleur des champs :

l’herbe sèche, la fleur se fane

quand le souffle du Seigneur vient sur elles en rafale.

Oui, la multitude humaine, c’est de l’herbe :

l’herbe sèche, la fleur se fane,

Mais la parole de notre Dieu subsistera toujours !»

(Ésaïe 40/6-8)


 

 

Chant : Peace in the valley

 

Croître, grandir, maîtriser sa vie. Vaste et beau programme ! Qui donc me donnera l’élan, le courage et la force de me dépasser ?

 

BOURGEONS

 

Les bourgeons éclatent,

On dirait même qu’ils explosent ;

La nature tout entière se prépare à la fête.

Viens éveiller en moi, Seigneur,

Toutes les forces vives.

Elles sont étouffées par l’écorce de mes habitudes.

Tu sais bien, Seigneur, le péché de la peau dure.

Si tu venais m’aider

A briser cette gangue qui m’enferme.

Bien sûr, ce n’est pas à toi,

Ni à d’autres de le faire pour moi.

C’est trop facile de dire aux autres

D’être tolérants, généreux, vertueux à ma place.

Personne ne pourra vivre le printemps pour moi.

Aide-moi seulement, Seigneur, à briser

Tout ce qui me retient, tout ce qui m’enferme.

Toi, tu le sais bien, mon Dieu,

Au cœur de mes déserts, il y a des fontaines secrètes,

Et dans mon ciel, il y a déjà un soleil qui se lève.

(Robert RIBER)


 

 

“Les cieux racontent la gloire de Dieu,

Le firmament proclame l’œuvre de ses mains,

Le jour, en prodigue le récit,

La nuit en donne connaissance à la nuit.

Ce n’est pas un récit, il n’y a pas de mots

Leur voix ne s’entend pas.

Leur harmonie éclate sur toute la terre

Et leur langage jusqu’au bout du monde.

Là-bas, Dieu a dressé une tente pour le soleil :

C’est un jeune époux sortant de sa chambre,

Un champion joyeux de prendre sa course »

(Psaume 19/2-6)


 

Chant : Come Sunday

 

Quand on célèbre un anniversaire, il est coutume de formuler des voeux. A vous, ce soir, quoi proposer, que souhaiter ?

 

Mes vœux pour ce jour

 

Je vous souhaite

Une journée d’automne et son plein soleil,

Une vieille bouteille d’un grand bordeaux rubis,

Une table d’amis pour refaire le monde,

Un livre de Dickens ouvert sur un fauteuil,

Et aussi, de-ci de-là, des sourires d’enfants…

Le tout rempli d’amour.

Ce sont mes vœux pour ce jour.

Je vous souhaite

Des notes de Mozart pour faire danser vos têtes,

Un coup de vent su sud pour vous ouvrir la soif,

Le sommeil bienheureux des maisons centenaires

Et le cri d’une chouette aux douze coups de minuit.

Et aussi, de-ci de-là, des histoires d’enfants.

Le tout rempli d’amour.

Ce sont mes vœux pour ce jour.

Je vous souhaite

Le brouillard et la brume des hauts du Cotentin,

Une source brillante au fond d’une forêt,

Un ciel piqué d’étoiles une nuit de quinze août,

Le bon regard d’un chien au regard de son maître.

Et aussi, de-ci de-là, des petits mots d’enfants…

Le tout, rempli d’amour…

Ce sont mes vœux pour ce jour.

(Jean HUMENRY)


 

« Va, mange avec joie ton pain

Et bois de bon cœur ton vin,

Car déjà Dieu a agréé tes œuvres ».

(Qohéleth 9/7)

 

 

Chant : Sweet little Jesus boy


50 ans ! Qui n’a jamais dit que ce pouvait être l’âge de la sagesse ? Mais qu’est-ce que la sagesse ? Un peu d’humour pour comprendre que la sagesse ne peut venir que d’un regard global sur la vie, sur le monde, sur les autres ?

 

Définition de la Sagesse

 

Un jour, un roi sage et avisé

Voulut mettre à l’épreuve ses quatre ministres,

Afin d’estimer leurs capacités à gérer le royaume.

Il demande à ce que leurs yeux soient bandés

Et à ce que leurs nez et leurs oreilles

Soient bouchés avec grand soin.

Puis il fit entrer un éléphant dans la salle du conseil.

Il invita chacun des ministres

A poser la main sur l’animal

Et à lui dire ce qu’il pensait toucher.

Le premier tâte par hasard la queue et s’exclama :

« Majesté, il s’agit d’une grosse corde ! »

Le second palpa la trompe et annonça :

« Je pense pouvoir dire que c’est un serpent ! »

Le troisième mit la main sur une patte et déclara :

« Je puis affirmer sans aucun doute

Que je touche le tronc d’un arbre ! »

Le quatrième tapota le ventre de l’animal et affirma :

« Sire, je devine sans difficulté que c’est un tonneau de vin ! »

Après avoir fait libérer les yeux, le nez et les oreilles des quatre ministres,

Le roi demanda leur démission.

Celui qui ne perçoit qu’une part des choses est un inconscient

Et seul la sagesse permet de tout percevoir.

La paix est à ce prix.

(Jean HUMENRY)


 

« Ne sois pas juste à l’excès,

Ne te fais pas trop sage ;

Pourquoi te détruire » ?

(Qohéleth 7/16)


Chant : Nearer, my God, to Thee

 


Depuis 14 années que nous avons la joie de nous retrouver pour ce temps de partage entre musique et réflexion, nous n’avons jamais manqué d’inviter ceux qui le veulent ou le peuvent à la prière. Pour mieux saisir le sens et les enjeux de la prière au Tout Autre, un petit dialogue entre un jeune et son Dieu…

 

- « Notre Père qui es aux cieux… »

- Oui ?

- Qu’est-ce c’est ?

- Tu m’as appelé !

- Ah non ! non, non. Je ne t’ai pas appelé, je prie… « Notre père qui es aux cieux… »

- Là, tu l’as encore fait…

- Mais qu’est-ce que j’ai fait ?

- Tu m’as appelé. Tu as dit : Notre Père. Me voici. A quoi penses-tu ?

- Oh, à rien, je… je prie. Je ne fais pas de mal, non ?

- Non, continue ta prière.

- « Que ton nom soit sanctifié… »

- Que veux-tu dire par là ?

- Eh bien, je veux dire que… je ne sais pas, moi, ce que je veux dire, je… Ca fait juste partie de la prière, c’est tout.

- Mon nom est différent des autres noms. Mon nom est : je suis ! Cela ne te dit rien ?

- -Si ! Je n’y avais vraiment pensé avant… « Que ton Règne vienne, que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ».

- Que fais-tu pour que mon Règne vienne ?

- Ce que je fais, moi ?... Mais rien du tout… D’ailleurs, il me semble que ce ne serait pas si mal si tu venais diriger toutes choses ici-bas comme tu les diriges là-haut !

- Est-ce que je dirige ta vie ?

- Eh bien… je vais à l’église… Enfin, à Noël, à Pâques. Enfin, j’y vais, quoi.

- Tu sais, Mon Règne a déjà commencé. Mon royaume est en ceux qui suivent les traces de Mon Fils. Es-tu sûr de marcher dans ses pas ?

- Ecoute, Seigneur, je suis aussi bon que toutes ces personnes qui vont à l’église tous les dimanches.

- Comment veux-tu que Ma volonté soit faite si ceux qui la demandent ne commencent par l’accomplir ?

- Oh, je sis que j’ai des problèmes. Je suis pas un saint.

- Moi aussi, je sais.

- Tu sais ? Alors, tu sais peut-être que j’aimerais me débarrasser de toutes ces vieilles histoires qui m’empêchent d’être vraiment libre !

- Bien ! Mais avançons : nous allons travailler ensemble toi et moi et vivre « Notre Père » vivant et pas récité.

- -Eh, non, ce soir ça va beaucoup trop loin et puis, ça prend beaucoup trop de temps. « Donne-nous notre pain de ce jour ».

- Me fais-tu confiance pour le pain ?

- Oui.

- Prier est un acte dangereux. Tu pourrais finir par être changé, tu sais. Mais tu n’as pas fini avec ta prière. Continue… Eh bien, continue…

- J’peux pas.

- Tu as peur ?

- Je sais ce que tu vas me dire.

- Ensuite donc, tu verras…

- « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensé »

- Tu penses à ceux qui t’ont fait du mal ?

- Voilà, je savais que Tu allais me parler d’eux. Mais, Seigneur, ils m’ont fait beaucoup trop de mal, Tu comprends ? Et moi, j’ai juré de me venger…

- Et ta prière ?

- Ca, c’est une question d’habitude, c’est tout.

- Tu es franc, au moins. Mais c’est pas facile de porter la haine en soi, n’est-ce pas ?

- Non, non, ce n’est pas facile. Mais je vais Te dire : une fois que je me serais vengé, j’irai beaucoup mieux.

- Ca n’ira pas mieux, au contraire. Tu es déjà tellement triste… Je ne peux changer tout ça.

- Toi… Toi, Tu peux ? Et comment ?

- Pardonne-leur, comme un jour, Moi, je t’ai pardonné.

- Non, Seigneur, je ne peux pas leur pardonner, vraiment, je ne peux pas…

- Que dirais-tu dans ta prière ?

- Je vais essayer de leur pardonner. Tu pourrais peut-être essayer d’aller leur parler à eux aussi. Je ne sais pas si eux Te prient chaque matin.

- Ce n’est pas ce qui m’arrête. Finis ta prière.

- « Ne nous expose pas la tentation… mais délivre-nous du mal »

- C’est de que je ferai. Mais toi, éloigne-toi du mal. Apprends à vivre dans mon amour.

- « Car c’est à Toi qu’appartiennent dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire ».

- Que la grâce et la paix t’accompagnent.

- Amen.

 

(Sketch Up)

 

 

Maintenant, attentifs aux mots que nous pouvons laisser jaillir, je vous invite à vous lever et, lentement, chacun dans sa langue, prier ensemble le « Notre Père »

 

Notre Père, qui es aux cieux…


Chant : NOTRE PERE

 

Nous voici au terme de cette célébration. Une dernière fois Liz Mc Com et son équipe va nous enchanter ; vous trouverez sur les tables, près des sorties, des Bibles qui vous sont offertes ; c’est un livre non seulement à lire, mais aussi à mettre en pratique ! Bon été à toutes et à tous, sans oublier de dire un grand merci à la technique.

 

Chant : Joy ful joy


 



 

Liz McComb

Ecoutez :

 

 

22:30 Écrit par rolpoup dans Jazz, Musique, Silence & paroles | Lien permanent | Commentaires (0)

18 juin 2010

Jazz à Juan

 

Partie musicale assurée par Liz Mc Comb...

 

Et "Stand by me"...

 

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09:11 Écrit par rolpoup dans Jazz, Musique, Silence & paroles | Lien permanent | Commentaires (0)

23 décembre 2009

Et voilà le père Noël...

 

 

 

... Avec ses allures de lutin des traditions scandinaves...

Dans l'Évangile selon Matthieu, les Mages, prêtres lointains, amenaient des cadeaux aux pieds du Messie biblique, aux pieds d'un enfant né dans les ténèbres de l'humilité - la nuit, donc, dans le temps angélique - pour couvrir de lumière jusqu'à sa Galilée mal sortie de cette nuit, selon Ésaïe (ch. 9, v. 1-2).

Il enseignera, ce Messie, que les plus petits que nous croisons sont lui-même, venu dans le secret.

C'est là ce qu'a très bien compris un évêque de l'Antiquité, nommé Nicolas, devenu saint Nicolas parce qu'il ne supportait pas, lui disciple d'un enfant pauvre, de voir la misère, plus particulièrement celle des enfants, dit-on. Alors en secret, dit-on aussi, il leur faisait des cadeaux qui allégeaient leur peine, comme les Mages offrant leurs dons au Christ.

Plus tard, la réforme luthérienne - fructueuse en pays scandinave - découvrait que saint Nicolas, dans son humilité, dévoilait des actions angéliques. Derrière saint Nicolas, un simple homme, s'ouvre le monde angélique, dévoilant lui-même la réalité de Dieu.

Un ange est derrière saint Nicolas, comme derrière les Mages, étrangers en visite, rappelant les étrangers visitant Abraham, et dans lesquels le patriarche reconnaissait le présence angélique, et la présence de Dieu même lui annonçant la naissance de son enfant. Un ange est derrière saint Nicolas, ange qui sera figuré sous les traits des anges scandinaves, elfes et lutins, et qui emprunte au passage la pourpre épiscopale du saint qu'il représente à une célèbre boisson gazeuse l'embauchant pour une publicité !

Ce sera pourtant là la figure du père Noël, que dévoile saint Nicolas : une figure angélique du don gratuit.

 

 

 

23:22 Écrit par rolpoup dans Silence & paroles | Lien permanent | Commentaires (0)